Maïs Stratégie d’implantation : quelles conséquences ?
Pour cette campagne 2009, les maïs ont été implantés environ une semaine plus tôt que les années précédentes, suite à la plage de beau temps de la mi-mars. Les stratégies adoptées sont donc plus tournées vers le précoce cette année, mais quelles peuvent en être les conséquences ?
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Les stratégies de semis de maïs se tournent actuellement plus vers la précocité (© Terre-net Média) |
Le choix de la date d’implantation du maïs s’avère très important dans la stratégie d’économie d’eau, l’esquive des maladies, le rendement et l’économie de séchage du maïs récolté. Il s’agit de faire un choix qui amène au meilleur compromis.
L'esquive par le semis précoce
Le semis précoce autorise d’esquiver les problèmes de fin de cycle, comme la pyrale et le stress hydrique. Il permet aussi de préserver la qualité sanitaire et d’économiser du séchage, on peut gagner de 5 à 7 points d’humidité à la récolte.
Il est aussi intéressant pour l’irrigation qui peut ainsi être arrêtée aux alentours de la mi-août si le temps le permet. Cela peut permettre d’économiser près de 1 à 2 tours d’eau.
Les cycles plus longs avec des semis et une récolte plus tardifs ne sont pas pour autant à écarter, car ils sont généralement plus productifs et plus tolérants au stress hydrique. Ils nécessitent, par contre, une surveillance accrue en fin de cycle.
Enfin, les cycles intermédiaires sont un bon compromis entre la productivité et l’économie d’intrants. Mais la contrainte pluviométrique ne permet pas toujours de choisir la date d’implantation idéale.
Certaines exploitations du Sud-Ouest ont fait le choix de répartir leur sole de maïs en précoce pour une partie, en intermédiaire pour une autre partie et en cycle plus long afin de répartir les risques et garantir leurs rendements.
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